lundi 18 avril 2011

Balle-molle en herbe

J’ai été invitée au party d’anniversaire de ma collègue de travail M, il y a de ça quelques semaines. Quand on arrive seule à un party, on n’a comme pas le choix de se faire des nouveaux amis rapidement si l’on ne veut pas rester dans son coin! Et ce qu’on peut en apprendre des choses. J’ai donc découvert qu’au pays du cricket on pouvait aussi jouer à la balle-molle!!!! Je suis fan de baseball/balle-molle, j’ai été marqueuse durant toute mon adolescence, mon père m’amenait voir les (feu) Expos (c’est là que je suis tombée amoureuse de Youppi), on écoutait le baseball à la radio (vivement Rodger Brulotte et son «Bonsoir, elle est partie!») et même lorsque j’ai travaillé aux JO en Chine, j’étais la spécialiste du domaine avec Sven la bedaine. Malgré tout cet amour pour le sport, je n’avais jamais joué de ma vie… Quand on m’a offert de me joindre à l’équipe, car il manquait de filles, j’ai sauté sur l’occasion, tant pis si je suis nulle on est en Angleterre et ce n’est pas comme les Anglais étaient experts en la matière!

Alors, voilà, j’ai participé à ma première pratique la semaine dernière, j’ai eu mal partout (eh oui je suis une vraie sportive… de salon!) pendant deux jours, mais bon j’ai confiance que ça va s’améliorer avec le temps. Aussi ce n’est pas parce qu’on est à Londres que le soleil tape pas fort, j’étais aussi rose que mon top après deux heures de pratique dans Regent Park!!! Fort heureusement, nous allons jouer les soirs de semaine, donc moins de chance de soleil brûlant, malgré que le soleil se couche vraiment plus tard ici. On est seulement en avril et il fait soleil au moins jusqu’à 20h.

jeudi 14 avril 2011

Mise à jour: Londres en vrac

Vous pouvez consulter l'album Londres en vrac en cliquant sur le lien dans la marge de gauche pour voir les nouvelles photos que j'ai ajoutées. :)

Une touche scandinave

Pour ceux qui l'ignore, après mes études universitaires en 2006, je suis partie faire le tour de l'Europe en solitaire (enfin mon sac à dos était tellement imposant que ça peut compter pour une personne!). Pour un peu de nostalgie, de texte sans accents et autres aventures, vous pouvez aller consulter mon tout premier blogue www.vanessaeneurope.blogspot.com. J'ai commencé mon périple en Scandinavie, cette région de l'Europe m'interpellait depuis longtemps et m'interpelle toujours, car je suis vraiment tombée sous le charme. J'irais bien m'installer en Suède quelque temps... à suivre.

Donc voici mes trouvailles scandinaves à Londres:


Scandinavian Kitchen
Alors que je cherchais un café avec wifi gratuit (dieu sait que ce n’est pas évident à Londres), j’ai trouvé ce site qui les répertorie. Là je vous parle de ça avec un peu de retard, car c’était au mois d’octobre, j’étais dans une auberge de jeunesse où l’internet était payant et je voulais faire de la recherche d’emploi avec Miss M la Finlandaise. En consultant la carte, j’ai découvert que le café le plus près était en fait un café-boutique scandinave, le Scandinavian Kitchen. Le rêve quoi, j’ai de l’Internet gratuit et je suis entourée de produits des quatre coins de la Scandinavie.

J’ai adoré ce café, mais j’ai mis beaucoup de temps à y retourner malgré moi. Maintenant que je travaille à proximité, je peux y retourner beaucoup plus souvent et je pourrais même dire que je deviens une habituée. Mes parents m’ont gentiment envoyé un jeu de Scrabble par la poste et Miss ME et moi, avons décidé de jouer une semaine sur deux environ. Nous avons donc élu domicile de Scrabble dans ce café, parce que deux Québécoises à Londres jouant au Scrabble en français dans un café scandinave, il n’y a rien de plus international! Le personnel du café est vraiment gentil et amical. Les serveuses viennent toujours observer notre jeu (même si elles n’y comprennent rien) et sont toujours curieuses de savoir qui gagne. Je dois dire que pour l’instant je me fais planté d’aplomb par Miss ME, mais quand tu commences le jeu avec un Scrabble sur un mot compte double, c’est dur de rattraper l’écart!
 
Encore une fois proche du bureau, une autre boutique que j’affectionne beaucoup, c’est Marimekko. C’est dans cette boutique que j’ai déniché mon fameux sac à fleurs roses et rouges. Malheureusement pour moi, si je trouvais déjà les prix assez chers en Finlande, l’importation britannique est encore plus coûteuse. Mon sac que j’ai payé 35 euros en Finlande est vendu 58£ à Londres. Si je fais une conversion approximative, cela monte à environ 70 euros, soit littéralement le double du prix. Je crois que je vais me limiter à faire du lèche-vitrine et je me lancerai dans les dépenses si je retourne en Finlande au cours de mon séjour européen.

Tout naturellement, le magasin scandinave par excellence, c’est IKEA. La région londonienne en compte plusieurs, mais ce qui fait sourire tous les Canadiens, c’est qu’un des magasins se trouve à Edmonton, dans le nord-est. Le plus près de chez moi est à Wembley, littéralement à côté du stade. Si on en fait abstraction, on voit qu’on se trouve dans une zone qui fait penser à la banlieue montréalaise. Mégacentre avec stationnement à perte de vue sur le bord de l’autoroute, le tout difficilement accessible en transport en commun!

Mais pour finir, le plus dangereux de tous mes péchés scandinaves, c’est le H&M bien sûr! Encore une fois je pourrais blâmer la situation centrale du bureau qui me met à proximité de 4 H&M, mais il n’en tient qu’à moi de faire des détours et de les éviter. Ce qui m’a frappée le plus ici, c’est à quel point H&M est beaucoup plus populaire en Europe qu’à Montréal. J’ai souvent remarqué des filles qui portaient des vêtements que j’avais aussi. Je crois que c’est parce que les vêtements sont abordables comparativement à d’autres boutiques britanniques, à Montréal il y a beaucoup plus de boutiques dans les mêmes prix, comme Dynamite, SmartSet ou Simons par exemple.

Jamie's Italian en bonne compagnie


J’ai de nombreux amis français que j’ai rencontrés un peu partout sur la planète au cours des années et je dois avouer que d’habiter en Angleterre nous rapproche franchement. Vivement l’Eurostar. J’ai donc eu droit de m’incruster dans le week-end d’amoureux de ma copine V que j’ai connue à Montréal alors qu’elle était en échange étudiant à l’UdeM. Je n’avais jamais rencontré son copain et cela faisais quelques fois que l’on se manquait à Paris, nous avons donc saisi notre chance de se revoir après plus d’un an.

Comme elle m’avait suggéré une sortie au restaurant, moi j’en ai profité pour lui proposer Jamie's Italian, le restaurant de Jamie Oliver qui me tardait tant de découvrir. Ce qui m’avait échappé par contre, c’est que le dimanche où nous devions nous rencontrer était en fait la fête des Mères (ben oui, en avril chez les Brits, encore quelque chose que je pourrais qualifier de pareil pas pareil!). Nous sommes donc arrivés à l’ouverture pour éviter la cohue, pour constater qu’il y avait loin d’avoir foule, il faut croire que les Brits ne vont pas au resto pour bruncher avec leurs mamans, c’était tant mieux pour nous!

Outre le décor très simple et convivial, mais aux détails léchés du resto, ce sont les prix des plats qui m’ont surprise le plus. C’était vraiment abordable, je dirais dans la moyenne des chaînes de resto. Ces bas prix sont d’autant plus surprenants lorsqu’on voit la qualité du menu et les portions étaient vraiment généreuses. Un petit bémol, et ça s’applique à la plupart des restaurants anglais, il n’y a pas de pain d’inclus avec le repas, il faut le commander en surplus…

Qui dit restaurant italien, dit Vanessa va prendre les penne arrabiata s’il y en a au menu. J’ai dû me contenter de fusilli arrabiata, mais ils étaient vraiment délicieux. J’aurais quand même dû faire attention en mangeant mon plat, car Jamie est un fan incontesté des piments. Vous me voyez venir, n’est-ce pas? Je n’ai pas vu le gros morceau dans mes pâtes et j’ai croqué à pleines dents dedans. Bois de l’eau, respire fort, tourne au rouge, bois de l’eau, respire. Ça prit un bon 10 minutes avant de passer. C’est toujours le risque à prendre quand on mange épicé.

Bref, nous nous sommes bien régalés et j’ai été enchanté de revoir Miss V et de rencontrer son amoureux. Ils planifient d’ailleurs d’aller s’installer au Québec, car ils sont tombés sous le charme de la belle province. Je crois que la prochaine que je vais les revoir ce sera à mon retour à Montréal, dans un avenir lointain.

dimanche 3 avril 2011

C'est parti mon kiki

Voilà, c'est fait, nous avons maintenant franchi le cap des 500 jours avant les Jeux Olympiques de Londres 2012 il y a de cela deux semaines déjà. L'horloge du décompte a été installée à Trafalgar Square bien à la vue de tous, mais elle est quand même munie d'une barrière de sécurité. Cela n'a pas empêché certains participants de la manifestation de la semaine dernière de la bombarder de peinture. Voici le résultat:

Quelques jours plus tard, on peut constater que l'équipe de nettoyage est passée et que l'horloge reluit. Je ne pouvais pas m'empêcher de faire un beau Raymond avec le décompte en souvenir de Pékin et de tous mes anciens collègues.

Pour ceux qui comprennent pas la notion du Raymond, c'est bien simple. Raymond Beaudoin était un personnage des Bleu pourdre. Reporter bedonnant à la barbichette bien collée, Raymond finissait toujours ses «entrevues» en prenant une photo à bout de bras avec un polaroid. La technique est restée. C'est une collègue en Chine qui nous a initiés au Raymond, mais surtout à l'utilisation de cette appellation. Voici un petit souvenir de Raymond Beaudoin, regardez la technique!!!