Même si la belle température se fait sentir depuis de nombreuses semaines, l'été commence à un moment bien précis ici. Non, ce n'est pas lors du solstice d'été le 23 juin, journée la plus longue de l'année. Ce n'est pas le calendrier qui indique l'arrivée de l'été, mais bien le menu des pubs! Je m'explique.
Si les Montréalais sont amateurs de sangria en été, les Londoniens ont leur truc bien à eux: le Pimm's. Le principe est semblable, on mélange une portion de Pimm's à trois portions de Sprite. On y ajoute ensuite des morceaux de fraises, de concombre (oui oui du concombre), d'orange et des feuilles de menthe. J'ai aussi vu des gens ajouter des pommes aussi, c'est selon. On peut dès lors boire notre mélange, mais je pense que le deuxième verre pourrait être meilleur puisque les fruits auront parfumé le mélange. Tout comme la sangria, le Pimm's se présente au verre ou en pichet. Contrairement à la sangria, il se boit dans des verres ordinaires et non pas dans de belles petites coupes! Ce qui est encore plus traître avec le Pimm's, c'est qu'il s'agit d'un alcool à 25% donc ça semble très innocent comme boisson, mais c'est vraiment pas le cas.
Et là, je vous vois saliver à l'idée d'essayer cette nouvelle recette, mais malheureusement pour vous le Pimm's n'est pas vendu à la SAQ... Il va falloir venir ici!
Un visa Youth Mobility de deux ans, un billet aller-simple vers Londres et une nouvelle paire de lunettes, il n'en faut pas plus! Suivez mes aventures chez nos cousins anglais et dans les autres contrées d'Europe où les bas tarifs des compagnies aériennes me mèneront.
lundi 23 mai 2011
dimanche 22 mai 2011
Pour l'amour du hockey
Même si cela ne sent plus les séries à Montréal, tous les Canadiens de Londres se rangent derrière les Canucks de Vancouver. Pour une des rares fois de l'année, il nous est possible de regarder un match en direct à une heure décente. Le match étant présenté à midi, ça donne 20h pour nous. Je suis arrivée encore plus à l'avance que prévu, soit deux heures avant le match, et le bar canadien, le Maple Leaf était déjà plein.
Malgré le fait que je suis une fan inconditionnelle du Tricolore, je dois avouer que pour ce soir j'ai fait une exception et je me suis vêtue de bleu, blanc et vert. J'ai pas osé porter mon chandail des Habs, mais j'ai vu un gars avec un t-shift vintage des Nordiques et l'Américain de service (ça en prend toujours un pour nous crier des insultes) avait un chandail des Flyers!
Je vous avais déjà dit que pour pouvoir écouter un match, il fallait qu'il soit diffusé par ESPN America, ce qui était le cas. Ce que je ne savais pas c'est qu'il achète la retransmission d'un autre diffuseur, et à notre grand bonheur il s'agissait du match présenté par CBC. On a donc pu tous chanter l'hymne national à l'unisson, sauf moi qui détonnais puisque que je connais juste la version bilingue.
Je ne pense pas qu'il y ai une grande différence entre les partisans canadiens-anglais et les québécois. Sauf qu'à un certain moment donné lors de la présentation des joueurs la foule s'est mise à huer Roberto Luongo, le gardien de but québécois des Canucks. Hein, mais pourquoi je pensais qu'il était bien aimé à Vancouver, il a même été capitaine. Mais non, il s'agit d'une marque d'affection. Ils criaient son surnom Lou, mais en fait à mes oreilles ça sonnait plus comme bouh.
Autre surprise du match, un nom très familier s'est fait entendre pendant la description du match et c'était celui de Maxim Lapierre, il faut croire que je suis plus dans le coup concernant les échanges, puisqu'il est maintenant rendu à Vancouver. Eh bien!
Malheureusement pour moi, j'ai dû partir après la deuxième période pour rentrer à une heure acceptable vu que ma ligne de métro était fermée en fin de semaine. J'ai quand même pu assister aux 3 buts accordés en 1 minute 55 secondes en avantage numérique. J'étais bien contente de voir, lors de mon retour à la maison, qu'on avait gagné 4-2 et qu'on mène la série 3-1. Go Canucks Go! Pour une meilleure description du match, je vous invite à consulter LaPresse.
Malgré le fait que je suis une fan inconditionnelle du Tricolore, je dois avouer que pour ce soir j'ai fait une exception et je me suis vêtue de bleu, blanc et vert. J'ai pas osé porter mon chandail des Habs, mais j'ai vu un gars avec un t-shift vintage des Nordiques et l'Américain de service (ça en prend toujours un pour nous crier des insultes) avait un chandail des Flyers!
Je vous avais déjà dit que pour pouvoir écouter un match, il fallait qu'il soit diffusé par ESPN America, ce qui était le cas. Ce que je ne savais pas c'est qu'il achète la retransmission d'un autre diffuseur, et à notre grand bonheur il s'agissait du match présenté par CBC. On a donc pu tous chanter l'hymne national à l'unisson, sauf moi qui détonnais puisque que je connais juste la version bilingue.
Je ne pense pas qu'il y ai une grande différence entre les partisans canadiens-anglais et les québécois. Sauf qu'à un certain moment donné lors de la présentation des joueurs la foule s'est mise à huer Roberto Luongo, le gardien de but québécois des Canucks. Hein, mais pourquoi je pensais qu'il était bien aimé à Vancouver, il a même été capitaine. Mais non, il s'agit d'une marque d'affection. Ils criaient son surnom Lou, mais en fait à mes oreilles ça sonnait plus comme bouh.
Autre surprise du match, un nom très familier s'est fait entendre pendant la description du match et c'était celui de Maxim Lapierre, il faut croire que je suis plus dans le coup concernant les échanges, puisqu'il est maintenant rendu à Vancouver. Eh bien!
Malheureusement pour moi, j'ai dû partir après la deuxième période pour rentrer à une heure acceptable vu que ma ligne de métro était fermée en fin de semaine. J'ai quand même pu assister aux 3 buts accordés en 1 minute 55 secondes en avantage numérique. J'étais bien contente de voir, lors de mon retour à la maison, qu'on avait gagné 4-2 et qu'on mène la série 3-1. Go Canucks Go! Pour une meilleure description du match, je vous invite à consulter LaPresse.
dimanche 15 mai 2011
Oui je le veux!
Je sais, une fois de plus, je ne suis pas très actuelle dans mes propos, mais je ne peux passer sous silence cet événement historique dont près de deux milliards de personnes ont été témoins à la fin avril: le mariage du prince William et de Kate Middleton.
Si le premier ministre David Cameron avait déclaré que cette journée serait un congé férié, eh bien ce n’était pas pour tout le monde, moi y compris. J’ai donc «travaillé» le 29 avril dernier. Je dis travailler entre guillemets, car nous avons obtenu la permission de regarder le mariage en direct à la télévision. Donc vers 11h, la plupart des gens ont quitté leur bureau pour aller voir une page d’histoire se tourner en direct et en HD!
Je n’étais pas née lorsque Charles et Diana se sont mariés, mais il était hors de question que ce manque le mariage de Will, surtout vu que j’étais sur place. Étant donné mon agoraphobie, je n’étais pas trop peinée de devoir travailler et de manquer ce bain de foule. D'ailleurs, on nous a tellement fait peur dans les médias avec cette foule qui allait s’amasser dans les rues de Londres. La TfL avait même une page spécialement conçue pour indiquer tous les détours, les retards et autres problèmes de transport. Afin d’éviter tout cela, j’ai décidé de partir d’avance afin d’arriver au bureau en un morceau. Wow, je n’aurais jamais pensé que le métro serait vide à ce point, il devait y avoir 8 personnes dans le top dans mon wagon (d’habitude c’est l’inverse, il ne reste que 8 places libres!). Lorsque je suis arrivée à Bond Street, ma station pour le boulot, la sortie habituelle qui donne dans le centre commercial était fermée (congé férié oblige!). Je suis donc sortie par Oxford Street qui est mon pire cauchemar, puisque c’est toujours bondé de monde, mais là non. Une vraie ville fantôme, c’est à ce demander quand les zombies vont sortir tellement il y avait pas âme qui vive dans les alentours. Bref, tout ça était très surprenant… mais comme la fille de la sécurité m’a dit, marche 10 minutes vers le sud et là, tu verras où sont tous les gens.
Nous nous sommes donc réunis dans la salle commune vers 11h afin d’assister à la cérémonie. Il y avait vraiment beaucoup de gens, des gens que je n’avais jamais vus auparavant, il faut croire que bon nombre d’entre eux mangent dans leurs bureaux… M’enfin, l’important c’est qu’on ait pu regarder la cérémonie. En fifille que je suis, j’avais deux grandes interrogations : que quoi avait l’air la robe et qui en était le designer? J’ai été bien contente de voir que les rumeurs étaient fondées et qu’il s’agissait d’une robe Alexander McQueen designée par Sarah Burton.
Et quelle robe! Un look classique et moderne à la fois, somptueuse sans faire trop dans le flafla. On avait tellement parlé, et on en parle encore, de la traîne trop longue de la robe de Diane, Kate ne voulait sûrement pas y être associée, il faut croire qu'avoir sa bague de fiançailles devait être bien suffisant.
Je n’avais jamais assisté à un mariage royal ni a un mariage en anglais. J’ai été un peu surprise par le nombre de chants qu’il y a eu au cours de la cérémonie et comment chaque invité devait y participer avec son petit cahier de paroles.
La mode au chapeau et au fascinator est encore très forte en Angleterre et on a eu droit à de très beau et très étrange spécimens. Combien d’épingles à chapeau ont été nécessaire pour faire tenir le chapeau de Victoria Beckham (et surtout comment une femme enceinte peut marcher avec de pareils talons!).
Mais surtout et avant tout, comment se fait-il que la princesse Béatrice n’ait eu aucun jugement ou commentaire d’une autre personne avant de se présenter au mariage avec une telle horreur sur la tête.
Tant pis pour elle, elle est maintenant une risée sur Internet avec tous les sites qui parodient son fascinator. Celui que je préfère le plus, c’est la ressemblance avec les demi-sœurs de Cendrillon dans la version de Disney.
Une occasion spéciale en entraîne une autre, nous avons pu monter sur le toit afin de voir le défilé aérien des avions militaires pour célébrer le mariage. Un collègue a même affirmé qu’en 24 ans de service, c’était la première fois qu’il avait l’occasion de monter sur le toit. Alors moi après 3 mois de service, c’est vraiment l’expérience d’une vie. Certains autres collègues ont été un peu déçus d’avoir pris congé ce jour-là! Comme ils disent en anglais, «snooze, you loose». Et il n’y a rien de plus vrai, car en montant sur le toit, nous avons manqué la scène du baiser sur le balcon, mais bon pour ça y’a toujours YouTube…
Peu importe, William et Kate ont maintenant les titres respectifs de duc et duchesse de Cambridge.
Ils vécurent heureux et eurent beaucoup d’enfants. Fin.
samedi 14 mai 2011
Ne soyez pas gênés!
Vous êtes plusieurs à dire que vous me lisez, mais vous êtes très peu à laisser des commentaires. Moi aussi j'aime vous lire. Si c'est seulement parce que vous ne savez pas comment faire, vous allez voir c'est très simple.
Il y a un pied de page pour chaque article où vous trouvez l'heure où j'ai publié l'article (la date se trouvant dans l'en-tête), puis vous avez le nombre de commentaires publiés.
Pour l'instant c'est pas mal 0 pour la plupart des articles, et même à cela Blogger indique commentaire avec un S, mais malheureusement j'ai pas de contrôle là-dessus. Ce «0 commentaires» est en fait un hyperlien sur lequel il suffit de cliquer dessus pour créer un nouveau message. Vous pouvez aussi partager les articles via les réseaux sociaux ou par courriel en utilisant les icônes appropriées.
Il suffit donc d'inscrire vos pensées dans la boîte et de signer votre nom. Pour se faire, je vous suggère deux options faciles.
Voilà! C'est simple comme bonjour, n'est-ce pas? Au plaisir de vous lire.
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Pour l'instant c'est pas mal 0 pour la plupart des articles, et même à cela Blogger indique commentaire avec un S, mais malheureusement j'ai pas de contrôle là-dessus. Ce «0 commentaires» est en fait un hyperlien sur lequel il suffit de cliquer dessus pour créer un nouveau message. Vous pouvez aussi partager les articles via les réseaux sociaux ou par courriel en utilisant les icônes appropriées.
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Voilà! C'est simple comme bonjour, n'est-ce pas? Au plaisir de vous lire.
mardi 10 mai 2011
Voyage Voyage
Si je n'ai pas eu le temps d'écrire sur ce blogue depuis un bon bout de temps, c'est bien parce que je n'ai pas été à Londres très très souvent dernièrement. En fait, entre le 14 avril et le 2 mai, j'ai été à la maison moins de 5 jours. Destinations Montréal, Munich et Dublin, et ce n'est pas fini, je dois encore me rendre à Lausanne à la fin du mois de mai! C'est ce qu'on appelle vivre dans sa valise... et jusqu'à vendredi dernier, elle était toujours en plein milieu de mon 5m², légèrement encombrant!
Montréal, Canada
Un petit retour aux racines bien mérité après plus de 6 mois d'exil! Séjour éclair de 5 jours, mais oh combien rempli! J'avais prévu aller en vacances à Montréal deux semaines en juin, mais le destin en a décidé autrement... et je suis pas mal contente du dénouement. Après tout, qu'est-ce que j'aurais fait à Montréal pendant deux semaines quand tout le monde travaille pendant la journée? Ce n'est pas comme si j'avais nécessairement besoin de jouer à la touriste et d'aller au Biodôme! Donc 5 jours c'était presque amplement suffisant, c'est sûr qu'avoir eu un peu plus de temps m'aurait permis de voir un peu plus de monde, mais on finira par se voir un jour prochain que ce soit à Montréal ou à Londres ou ailleurs, qui sait? Pour ceux que j'ai réussi à voir, ça m'a fait plus que plaisir de partager ces 5 jours avec vous.
J'en ai aussi profiter pour remplir ma valise de vêtements d'été (même si l'été à Londres c'est pas ce qu'il y a de mieux sur la Terre!) et de bouffe: Froot Loops, Swedish Berries, Map-o-Spread (gracieuseté FT et ADR), Kraft Dinner pour À tout oiseau (et pour moi aussi!), fromage en crotte et sauce à poutine pour Travelmax, sucre d'orge à l'érable et j'en passe.
Si le printemps était bien installé à Londres lorsque je suis partie, ce n'était pas le cas à Montréal. Je me les suis gelées solide! Je m'ennuyais pas de la pluie, de la grêle et de la neige dans la même journée, oh que non. Même l'hiver londonien n'était pas aussi froid que ce week-end-là.
La température a quand même était plus clémente le jour de mon départ, ce qui m'a permis de profiter des derniers jours de mon abonnement à Bixi. Je dois avouer que les Bixis me manquent, ils sont tellement pratiques. Le concept a même été importé à Londres, il s'agit du Barclays Cycle Hire ou plus communément les Boris Bikes, car on doit le projet au maire Boris Johnson. Les vélos sont en accès libre toute l'année et l'abonnement annuel est même moins cher que celui de Bixi, mais je ne suis pas du tout à l'aise de faire du vélo à Londres. C'est encore au stade suicidaire et loin de moi l'idée de me faire tuer par un taxi et encore moins par un double-decker! Peut-être que je vais me risquer à en faire dans Hyde Park, mais pas plus loin?
Les photos c'est par ici.
Munich, Allemagne
Après Paris, je crois que Munich est la ville que j'ai le plus souvent visitée en Europe. Mais contrairement à Paris, je n'y connais personne et j'y vais par plaisir, car cette ville me plaît énormément. J'ai d'ailleurs eu une commande d'article pour Moi, mes souliers sur cette destination! Je publierai le lien sur le blogue pour que vous puissiez aller le lire. Trêve de publicité, je retourne à mes moutons!
Ce voyage était prévu depuis janvier avec Miss Kiwi qui voulait faire tout ce que je n'avais pas fait encore à Munich et aux alentours. Nous sommes arrivées le vendredi soir et nous nous sommes dirigées instantanément vers le München Hofbraühaus, le Biergarten le plus renommé de Munich! Après avoir réussi à avoir trouvé une place sur la terrasse, nous avons commandé un bretzel géant et une bière chacune. Je suis toujours pas fan de bière, alors j'ai pris une Radler ou panaché en français ou shandy an anglais, bref c'est moitié bière moitié Sprite (ou limonade pour le reste du monde, sauf les Nord-Américains semble-t-il). Si la bière vient en pinte en Grande-Bretagne, elle vient au litre en Bavière. Miss Kiwi a réussi à boire toute sa bière et moi j'ai mangé mon bretzel au complet, nous sommes quittes!
Lorsque je voyage en Europe, j'aime bien faire des visites guidées à pied et il y a une entreprise que j'affectionne particulièrement qui s'appelle Sandeman New Europe. Leur philosophie est que tout voyageur ait droit à une visite de qualité peu importe leur budget, c'est pourquoi lors de leur Free Tours, les guides sont rémunérés que sur une base de pourboire seulement. Libre à chaque personne de laisser 5 ou 50 euros. En plus des fameux Free Tours, des visites thématiques sont aussi organisées dans plusieurs des villes. Miss Kiwi et moi avons profité du week-end pour en faire deux à Munich, soit à Neuschwanstein et Dachau.
Le nom ne vous dit peut-être pas grand-chose (si vous arrivez à le prononcer comme il faut!), mais vous avez tous déjà vu le château Neuschwanstein. C'est LE château bavarois, le château dont Walt Disney s'est inspiré pour créer le château de la Belle au bois dormant, qui deviendra par le fait même le logo du studio d'animation. Il faut vraiment compter une journée complète pour faire une visite à Neuschwanstein. La ballade en train est assez longue, près de 2 heures et c'est à très basse vitesse. Au moins, le paysage est joli et rustique par moments. Après notre ballade en train, on arrive dans la petite ville de Füssen où il faut prendre un bus pour atteindre le château. Alors juste côté transport et orientation, ça vaut la peine de faire une visite organisée. Un fait à noter, aucune compagnie ne peut inclure le prix du billet d'entrée du château dans son forfait. Elles peuvent cependant vous offrir un tarif réduit et un accès à un guichet sans file d'attente. La visite de l'intérieur est belle à voir, mais pénible à entendre. Les guides parlent vraiment tous avec un accent bavarois bien prononcé et récitent un texte appris par coeur plus que d'autre chose... Alors libre à vous d'y aller ou pas. Pour être bien honnête, si je n'avais pas vu l'intérieur j'en serais revenue, mais comme dirait Miss Kiwi: «Tant qu'à être là!». Une bonne paire de souliers est aussi recommandée, il y a beaucoup de petits sentiers à explorer autour du château et il ne faut pas oublier qu'on se trouve quand même dans les Alpes bavaroises...
Dimanche, journée un peu moins plaisante, mais plus que nécessaire: visite au site commémoratif du camp de concentration de Dachau. Situé à un peu plus de 30 minutes de Munich, ce site commémoratif comporte énormément de bâtiments originaux, en plus de certaines reconstructions pour ajouter au musée. La visite guidée était très intéressante, mais les informations souvent lourdes et peu joyeuses. Comme le guide avait un gros accent irlandais, je ne comprenais pas toujours tout et je crois que c'était mieux ainsi.
À l'arrivée sur le site, on nous avertit qu'il est permis de prendre des photos partout, mais de ne pas poser dans ces dernières, question de respect. Vous verrez que je n'ai pas pris beaucoup de photo pendant cette journée, et c'est bien, car je n'y voyais pas le point. Oui les photos sont permises, mais est-il vraiment nécessaire d'avoir une photo de chambre à gaz, de cellule de torture ou de four crématoire? Le guide nous a dit qu'il a déjà vu un néo-nazi se faire prendre en photo dans la chambre à gaz le sourire fendu jusqu'aux oreilles avec deux «thumbs up»... malaise!
La visite peut parfois devenir très émotive, tout dépendant des personnes. Pour avoir étudié l'histoire, la culture et la langue allemandes au début des années 2000, j'ai trouvé la visite très éprouvante par bout. Le guide nous expliquait qu'il ne visitait d'ailleurs plus les cellules ni la chambre à gaz, et avec raison. Ce sont de loin les endroits les plus difficiles à voir.
Je ne m'étendrais pas sur le sujet, tout simplement, car j'en suis incapable. Mais je vous incite fortement à faire un détour par Dachau si vous passez par Munich. Dans le même genre de visite peu plaisante et nécessaire, je vous conseille aussi le Musée international de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge à Genève en Suisse. J'y suis allée il y a près de 5 ans et je suis encore sous le choc de cette expo.
Par ici les photos.
Dublin, Irlande
Après une courte semaine de 3 jours et demi (je dis demi, car si le mariage de William et Kate était un jour férié, moi je travaillais quand même! À suivre dans un prochain article.), j'ai encore eu droit à une autre fin de semaine de 3 jours. Cette fois, je me suis envolée vers Dublin en Irlande. Enfin un voyage dans un pays où je n'avais jamais mis les pieds et une belle estampe verte dans mon passeport!
J'ai profité de mon séjour à Dublin pour aller squatter chez L&J que je n'avais pas vu depuis mon séjour à Düsseldorf en juin 2010. Je les remercie d'ailleurs de leur accueil. L avait déjà prévue ma soirée de vendredi en m'achetant un billet pour la soirée française de Dublin, ah tiens! Les bars de Dublin ferment plus tard qu'à Londres, une soirée jusqu'à la fermeture à 3h du mat, ça faisait longtemps que cela ne m'était pas arrivé et je dois avouer que ça me manquait! Je me sentais par fois extra-terrestre à cette soirée, car ce ne sont pas tous les tubes français qui ont traversé l'Atlantique (et des fois, Dieu merci!). La soirée se déroulait dans un bar qui est en fait une ancienne église et qui a un nom très original: The Church. L'aménagement est splendide dans la section resto/bar de l'établissement, le club passe un peu plus inaperçu puisqu'il est dans le sous-sol.
Évidemment, nous avons fait une grasse matinée bien méritée le samedi matin. En après-midi, L et moi sommes allées nous promener à Dublin. Nous avons d'abord fait la visite de la vieille prison de Kilmainham, une des plus vieilles prisons du genre en Europe. La visite guidée dure près de 1h15, mais elle est très intéressante, j'ai énormément appris sur l'histoire de l'Irlande, surtout sur l'époque qui mène à son indépendance. Lorsque nous sommes sortie de la prison, nous avons été étonnées de la durée de la visite, j'étais sûre que cela avait duré 45 minutes pas plus. C'est bon signe quand on ne voit pas le temps passer!
Nous sommes ensuite revenues vers le centre-ville où nous avons jouées aux touristes, mais où nous avons fait un peu de shopping aussi... si je vois un H&M c'est sûr et certain que je vais aller voir ce qui a de bon à l'intérieur. Nous avons fini la soirée dans un restaurant mexicain où nous nous sommes gavées (enfin surtout moi) dans la table d'hôte, mmm des profiteroles! Pendant ce temps, J en a profité pour aller faire du surf de l'autre côté du pays, oui oui littéralement. Sligo est sur la côte ouest, mais c'est seulement à 2h30 de route de Dublin, donc ce n’est pas vraiment plus loin que Montréal-Québec.
Dimanche, jour de corvée pour L&J, ils devaient réparer leur camionnette. Moi j'ai fait la visite guidée à pied de Dublin de New Dublin, soit la même entreprise dont j'ai parlé dans le paragraphe de Munich. Encore une fois, une visite très intéressante. J'étais bien contente que cela couvredes parties de la ville que je n'avais pas vues avec L la veille. Je suis une cliente toujours aussi satisfaite. Il a fait beau tout le week-end, mais le vent n'était pas chaud. Nous avons quand profité des derniers rayons de soleil de la journée pour prendre un verre au bord de l'eau. Et c'est avec étonnement que je me suis rendu compte qu'un des cidres que je bois régulièrement est en fait d'origine irlandaise!!! On en apprend tous les jours faut croire. Et puis à la fin de notre verre, l'envie du BBQ s'est fait sentir. On a acheté un BBQ jetable et des steaks qu'on a mangés en regardant un film britannique dont je n'avais jamais entendu parler : Tamara Dewe. Bien sympathique pour un dimanche soir!
Dublin est située au bord de la mer, chose que j'avais plus ou moins remarquée. L m'a donc conseillé de prendre le DART, genre de train de banlieue, pour me rendre à Dun Laoghaire (la prononciation ressemble plus à Don Leary...) à 15 minutes de Dublin. Très bonne idée, j'adore le bord de mer et j'ai été servie! Encore une fois beau soleil, mais vent glacial, je ne suis pas restée très longtemps, mais assez pour respirer l'air salin et me rappeler à quel point j'adore cette odeur. Si vous passez par Dublin, je vous recommande cette escapade!!
J'ai profité de mon dernier midi à Dublin pour tester la cafétéria de Google, où travaillent L&J. Buffet à volonté, jus fraîchement pressés, dessert copieux, et j'en passe. Il n'est pas étonnant que les nouveaux employés se prennent 10 livres dans les premiers mois... Sans parler des collations (encore à volonté) qui sont dispersées dans les cuisines de chaque étage, miam.
Et enfin un dernier album.
Si après toute cette lecture vous avez encore la chanson dans la tête à cause du titre de cet article, voici le clip de Voyage Voyage de Desireless. Ah comme c'est beau l'esthétique des années 80! Et je vous épargne la version dance de Kate Ryan...
Montréal, Canada
Un petit retour aux racines bien mérité après plus de 6 mois d'exil! Séjour éclair de 5 jours, mais oh combien rempli! J'avais prévu aller en vacances à Montréal deux semaines en juin, mais le destin en a décidé autrement... et je suis pas mal contente du dénouement. Après tout, qu'est-ce que j'aurais fait à Montréal pendant deux semaines quand tout le monde travaille pendant la journée? Ce n'est pas comme si j'avais nécessairement besoin de jouer à la touriste et d'aller au Biodôme! Donc 5 jours c'était presque amplement suffisant, c'est sûr qu'avoir eu un peu plus de temps m'aurait permis de voir un peu plus de monde, mais on finira par se voir un jour prochain que ce soit à Montréal ou à Londres ou ailleurs, qui sait? Pour ceux que j'ai réussi à voir, ça m'a fait plus que plaisir de partager ces 5 jours avec vous.
J'en ai aussi profiter pour remplir ma valise de vêtements d'été (même si l'été à Londres c'est pas ce qu'il y a de mieux sur la Terre!) et de bouffe: Froot Loops, Swedish Berries, Map-o-Spread (gracieuseté FT et ADR), Kraft Dinner pour À tout oiseau (et pour moi aussi!), fromage en crotte et sauce à poutine pour Travelmax, sucre d'orge à l'érable et j'en passe.
Si le printemps était bien installé à Londres lorsque je suis partie, ce n'était pas le cas à Montréal. Je me les suis gelées solide! Je m'ennuyais pas de la pluie, de la grêle et de la neige dans la même journée, oh que non. Même l'hiver londonien n'était pas aussi froid que ce week-end-là.
La température a quand même était plus clémente le jour de mon départ, ce qui m'a permis de profiter des derniers jours de mon abonnement à Bixi. Je dois avouer que les Bixis me manquent, ils sont tellement pratiques. Le concept a même été importé à Londres, il s'agit du Barclays Cycle Hire ou plus communément les Boris Bikes, car on doit le projet au maire Boris Johnson. Les vélos sont en accès libre toute l'année et l'abonnement annuel est même moins cher que celui de Bixi, mais je ne suis pas du tout à l'aise de faire du vélo à Londres. C'est encore au stade suicidaire et loin de moi l'idée de me faire tuer par un taxi et encore moins par un double-decker! Peut-être que je vais me risquer à en faire dans Hyde Park, mais pas plus loin?
Les photos c'est par ici.
Munich, Allemagne
Après Paris, je crois que Munich est la ville que j'ai le plus souvent visitée en Europe. Mais contrairement à Paris, je n'y connais personne et j'y vais par plaisir, car cette ville me plaît énormément. J'ai d'ailleurs eu une commande d'article pour Moi, mes souliers sur cette destination! Je publierai le lien sur le blogue pour que vous puissiez aller le lire. Trêve de publicité, je retourne à mes moutons!
Ce voyage était prévu depuis janvier avec Miss Kiwi qui voulait faire tout ce que je n'avais pas fait encore à Munich et aux alentours. Nous sommes arrivées le vendredi soir et nous nous sommes dirigées instantanément vers le München Hofbraühaus, le Biergarten le plus renommé de Munich! Après avoir réussi à avoir trouvé une place sur la terrasse, nous avons commandé un bretzel géant et une bière chacune. Je suis toujours pas fan de bière, alors j'ai pris une Radler ou panaché en français ou shandy an anglais, bref c'est moitié bière moitié Sprite (ou limonade pour le reste du monde, sauf les Nord-Américains semble-t-il). Si la bière vient en pinte en Grande-Bretagne, elle vient au litre en Bavière. Miss Kiwi a réussi à boire toute sa bière et moi j'ai mangé mon bretzel au complet, nous sommes quittes!
Lorsque je voyage en Europe, j'aime bien faire des visites guidées à pied et il y a une entreprise que j'affectionne particulièrement qui s'appelle Sandeman New Europe. Leur philosophie est que tout voyageur ait droit à une visite de qualité peu importe leur budget, c'est pourquoi lors de leur Free Tours, les guides sont rémunérés que sur une base de pourboire seulement. Libre à chaque personne de laisser 5 ou 50 euros. En plus des fameux Free Tours, des visites thématiques sont aussi organisées dans plusieurs des villes. Miss Kiwi et moi avons profité du week-end pour en faire deux à Munich, soit à Neuschwanstein et Dachau.
Le nom ne vous dit peut-être pas grand-chose (si vous arrivez à le prononcer comme il faut!), mais vous avez tous déjà vu le château Neuschwanstein. C'est LE château bavarois, le château dont Walt Disney s'est inspiré pour créer le château de la Belle au bois dormant, qui deviendra par le fait même le logo du studio d'animation. Il faut vraiment compter une journée complète pour faire une visite à Neuschwanstein. La ballade en train est assez longue, près de 2 heures et c'est à très basse vitesse. Au moins, le paysage est joli et rustique par moments. Après notre ballade en train, on arrive dans la petite ville de Füssen où il faut prendre un bus pour atteindre le château. Alors juste côté transport et orientation, ça vaut la peine de faire une visite organisée. Un fait à noter, aucune compagnie ne peut inclure le prix du billet d'entrée du château dans son forfait. Elles peuvent cependant vous offrir un tarif réduit et un accès à un guichet sans file d'attente. La visite de l'intérieur est belle à voir, mais pénible à entendre. Les guides parlent vraiment tous avec un accent bavarois bien prononcé et récitent un texte appris par coeur plus que d'autre chose... Alors libre à vous d'y aller ou pas. Pour être bien honnête, si je n'avais pas vu l'intérieur j'en serais revenue, mais comme dirait Miss Kiwi: «Tant qu'à être là!». Une bonne paire de souliers est aussi recommandée, il y a beaucoup de petits sentiers à explorer autour du château et il ne faut pas oublier qu'on se trouve quand même dans les Alpes bavaroises...
Dimanche, journée un peu moins plaisante, mais plus que nécessaire: visite au site commémoratif du camp de concentration de Dachau. Situé à un peu plus de 30 minutes de Munich, ce site commémoratif comporte énormément de bâtiments originaux, en plus de certaines reconstructions pour ajouter au musée. La visite guidée était très intéressante, mais les informations souvent lourdes et peu joyeuses. Comme le guide avait un gros accent irlandais, je ne comprenais pas toujours tout et je crois que c'était mieux ainsi.
À l'arrivée sur le site, on nous avertit qu'il est permis de prendre des photos partout, mais de ne pas poser dans ces dernières, question de respect. Vous verrez que je n'ai pas pris beaucoup de photo pendant cette journée, et c'est bien, car je n'y voyais pas le point. Oui les photos sont permises, mais est-il vraiment nécessaire d'avoir une photo de chambre à gaz, de cellule de torture ou de four crématoire? Le guide nous a dit qu'il a déjà vu un néo-nazi se faire prendre en photo dans la chambre à gaz le sourire fendu jusqu'aux oreilles avec deux «thumbs up»... malaise!
La visite peut parfois devenir très émotive, tout dépendant des personnes. Pour avoir étudié l'histoire, la culture et la langue allemandes au début des années 2000, j'ai trouvé la visite très éprouvante par bout. Le guide nous expliquait qu'il ne visitait d'ailleurs plus les cellules ni la chambre à gaz, et avec raison. Ce sont de loin les endroits les plus difficiles à voir.
Je ne m'étendrais pas sur le sujet, tout simplement, car j'en suis incapable. Mais je vous incite fortement à faire un détour par Dachau si vous passez par Munich. Dans le même genre de visite peu plaisante et nécessaire, je vous conseille aussi le Musée international de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge à Genève en Suisse. J'y suis allée il y a près de 5 ans et je suis encore sous le choc de cette expo.
Par ici les photos.
Dublin, Irlande
Après une courte semaine de 3 jours et demi (je dis demi, car si le mariage de William et Kate était un jour férié, moi je travaillais quand même! À suivre dans un prochain article.), j'ai encore eu droit à une autre fin de semaine de 3 jours. Cette fois, je me suis envolée vers Dublin en Irlande. Enfin un voyage dans un pays où je n'avais jamais mis les pieds et une belle estampe verte dans mon passeport!
J'ai profité de mon séjour à Dublin pour aller squatter chez L&J que je n'avais pas vu depuis mon séjour à Düsseldorf en juin 2010. Je les remercie d'ailleurs de leur accueil. L avait déjà prévue ma soirée de vendredi en m'achetant un billet pour la soirée française de Dublin, ah tiens! Les bars de Dublin ferment plus tard qu'à Londres, une soirée jusqu'à la fermeture à 3h du mat, ça faisait longtemps que cela ne m'était pas arrivé et je dois avouer que ça me manquait! Je me sentais par fois extra-terrestre à cette soirée, car ce ne sont pas tous les tubes français qui ont traversé l'Atlantique (et des fois, Dieu merci!). La soirée se déroulait dans un bar qui est en fait une ancienne église et qui a un nom très original: The Church. L'aménagement est splendide dans la section resto/bar de l'établissement, le club passe un peu plus inaperçu puisqu'il est dans le sous-sol.
Évidemment, nous avons fait une grasse matinée bien méritée le samedi matin. En après-midi, L et moi sommes allées nous promener à Dublin. Nous avons d'abord fait la visite de la vieille prison de Kilmainham, une des plus vieilles prisons du genre en Europe. La visite guidée dure près de 1h15, mais elle est très intéressante, j'ai énormément appris sur l'histoire de l'Irlande, surtout sur l'époque qui mène à son indépendance. Lorsque nous sommes sortie de la prison, nous avons été étonnées de la durée de la visite, j'étais sûre que cela avait duré 45 minutes pas plus. C'est bon signe quand on ne voit pas le temps passer!
Nous sommes ensuite revenues vers le centre-ville où nous avons jouées aux touristes, mais où nous avons fait un peu de shopping aussi... si je vois un H&M c'est sûr et certain que je vais aller voir ce qui a de bon à l'intérieur. Nous avons fini la soirée dans un restaurant mexicain où nous nous sommes gavées (enfin surtout moi) dans la table d'hôte, mmm des profiteroles! Pendant ce temps, J en a profité pour aller faire du surf de l'autre côté du pays, oui oui littéralement. Sligo est sur la côte ouest, mais c'est seulement à 2h30 de route de Dublin, donc ce n’est pas vraiment plus loin que Montréal-Québec.
Dimanche, jour de corvée pour L&J, ils devaient réparer leur camionnette. Moi j'ai fait la visite guidée à pied de Dublin de New Dublin, soit la même entreprise dont j'ai parlé dans le paragraphe de Munich. Encore une fois, une visite très intéressante. J'étais bien contente que cela couvredes parties de la ville que je n'avais pas vues avec L la veille. Je suis une cliente toujours aussi satisfaite. Il a fait beau tout le week-end, mais le vent n'était pas chaud. Nous avons quand profité des derniers rayons de soleil de la journée pour prendre un verre au bord de l'eau. Et c'est avec étonnement que je me suis rendu compte qu'un des cidres que je bois régulièrement est en fait d'origine irlandaise!!! On en apprend tous les jours faut croire. Et puis à la fin de notre verre, l'envie du BBQ s'est fait sentir. On a acheté un BBQ jetable et des steaks qu'on a mangés en regardant un film britannique dont je n'avais jamais entendu parler : Tamara Dewe. Bien sympathique pour un dimanche soir!
Dublin est située au bord de la mer, chose que j'avais plus ou moins remarquée. L m'a donc conseillé de prendre le DART, genre de train de banlieue, pour me rendre à Dun Laoghaire (la prononciation ressemble plus à Don Leary...) à 15 minutes de Dublin. Très bonne idée, j'adore le bord de mer et j'ai été servie! Encore une fois beau soleil, mais vent glacial, je ne suis pas restée très longtemps, mais assez pour respirer l'air salin et me rappeler à quel point j'adore cette odeur. Si vous passez par Dublin, je vous recommande cette escapade!!
J'ai profité de mon dernier midi à Dublin pour tester la cafétéria de Google, où travaillent L&J. Buffet à volonté, jus fraîchement pressés, dessert copieux, et j'en passe. Il n'est pas étonnant que les nouveaux employés se prennent 10 livres dans les premiers mois... Sans parler des collations (encore à volonté) qui sont dispersées dans les cuisines de chaque étage, miam.
Et enfin un dernier album.
Si après toute cette lecture vous avez encore la chanson dans la tête à cause du titre de cet article, voici le clip de Voyage Voyage de Desireless. Ah comme c'est beau l'esthétique des années 80! Et je vous épargne la version dance de Kate Ryan...
lundi 18 avril 2011
Balle-molle en herbe
J’ai été invitée au party d’anniversaire de ma collègue de travail M, il y a de ça quelques semaines. Quand on arrive seule à un party, on n’a comme pas le choix de se faire des nouveaux amis rapidement si l’on ne veut pas rester dans son coin! Et ce qu’on peut en apprendre des choses. J’ai donc découvert qu’au pays du cricket on pouvait aussi jouer à la balle-molle!!!! Je suis fan de baseball/balle-molle, j’ai été marqueuse durant toute mon adolescence, mon père m’amenait voir les (feu) Expos (c’est là que je suis tombée amoureuse de Youppi), on écoutait le baseball à la radio (vivement Rodger Brulotte et son «Bonsoir, elle est partie!») et même lorsque j’ai travaillé aux JO en Chine, j’étais la spécialiste du domaine avec Sven la bedaine. Malgré tout cet amour pour le sport, je n’avais jamais joué de ma vie… Quand on m’a offert de me joindre à l’équipe, car il manquait de filles, j’ai sauté sur l’occasion, tant pis si je suis nulle on est en Angleterre et ce n’est pas comme les Anglais étaient experts en la matière!
Alors, voilà, j’ai participé à ma première pratique la semaine dernière, j’ai eu mal partout (eh oui je suis une vraie sportive… de salon!) pendant deux jours, mais bon j’ai confiance que ça va s’améliorer avec le temps. Aussi ce n’est pas parce qu’on est à Londres que le soleil tape pas fort, j’étais aussi rose que mon top après deux heures de pratique dans Regent Park!!! Fort heureusement, nous allons jouer les soirs de semaine, donc moins de chance de soleil brûlant, malgré que le soleil se couche vraiment plus tard ici. On est seulement en avril et il fait soleil au moins jusqu’à 20h.
jeudi 14 avril 2011
Mise à jour: Londres en vrac
Vous pouvez consulter l'album Londres en vrac en cliquant sur le lien dans la marge de gauche pour voir les nouvelles photos que j'ai ajoutées. :)
Une touche scandinave
Pour ceux qui l'ignore, après mes études universitaires en 2006, je suis partie faire le tour de l'Europe en solitaire (enfin mon sac à dos était tellement imposant que ça peut compter pour une personne!). Pour un peu de nostalgie, de texte sans accents et autres aventures, vous pouvez aller consulter mon tout premier blogue www.vanessaeneurope.blogspot.com. J'ai commencé mon périple en Scandinavie, cette région de l'Europe m'interpellait depuis longtemps et m'interpelle toujours, car je suis vraiment tombée sous le charme. J'irais bien m'installer en Suède quelque temps... à suivre.
Donc voici mes trouvailles scandinaves à Londres:
Scandinavian Kitchen
Alors que je cherchais un café avec wifi gratuit (dieu sait que ce n’est pas évident à Londres), j’ai trouvé ce site qui les répertorie. Là je vous parle de ça avec un peu de retard, car c’était au mois d’octobre, j’étais dans une auberge de jeunesse où l’internet était payant et je voulais faire de la recherche d’emploi avec Miss M la Finlandaise. En consultant la carte, j’ai découvert que le café le plus près était en fait un café-boutique scandinave, le Scandinavian Kitchen. Le rêve quoi, j’ai de l’Internet gratuit et je suis entourée de produits des quatre coins de la Scandinavie.
Donc voici mes trouvailles scandinaves à Londres:
Scandinavian Kitchen
Alors que je cherchais un café avec wifi gratuit (dieu sait que ce n’est pas évident à Londres), j’ai trouvé ce site qui les répertorie. Là je vous parle de ça avec un peu de retard, car c’était au mois d’octobre, j’étais dans une auberge de jeunesse où l’internet était payant et je voulais faire de la recherche d’emploi avec Miss M la Finlandaise. En consultant la carte, j’ai découvert que le café le plus près était en fait un café-boutique scandinave, le Scandinavian Kitchen. Le rêve quoi, j’ai de l’Internet gratuit et je suis entourée de produits des quatre coins de la Scandinavie.
J’ai adoré ce café, mais j’ai mis beaucoup de temps à y retourner malgré moi. Maintenant que je travaille à proximité, je peux y retourner beaucoup plus souvent et je pourrais même dire que je deviens une habituée. Mes parents m’ont gentiment envoyé un jeu de Scrabble par la poste et Miss ME et moi, avons décidé de jouer une semaine sur deux environ. Nous avons donc élu domicile de Scrabble dans ce café, parce que deux Québécoises à Londres jouant au Scrabble en français dans un café scandinave, il n’y a rien de plus international! Le personnel du café est vraiment gentil et amical. Les serveuses viennent toujours observer notre jeu (même si elles n’y comprennent rien) et sont toujours curieuses de savoir qui gagne. Je dois dire que pour l’instant je me fais planté d’aplomb par Miss ME, mais quand tu commences le jeu avec un Scrabble sur un mot compte double, c’est dur de rattraper l’écart!
Encore une fois proche du bureau, une autre boutique que j’affectionne beaucoup, c’est Marimekko. C’est dans cette boutique que j’ai déniché mon fameux sac à fleurs roses et rouges. Malheureusement pour moi, si je trouvais déjà les prix assez chers en Finlande, l’importation britannique est encore plus coûteuse. Mon sac que j’ai payé 35 euros en Finlande est vendu 58£ à Londres. Si je fais une conversion approximative, cela monte à environ 70 euros, soit littéralement le double du prix. Je crois que je vais me limiter à faire du lèche-vitrine et je me lancerai dans les dépenses si je retourne en Finlande au cours de mon séjour européen.
Tout naturellement, le magasin scandinave par excellence, c’est IKEA. La région londonienne en compte plusieurs, mais ce qui fait sourire tous les Canadiens, c’est qu’un des magasins se trouve à Edmonton, dans le nord-est. Le plus près de chez moi est à Wembley, littéralement à côté du stade. Si on en fait abstraction, on voit qu’on se trouve dans une zone qui fait penser à la banlieue montréalaise. Mégacentre avec stationnement à perte de vue sur le bord de l’autoroute, le tout difficilement accessible en transport en commun!
Mais pour finir, le plus dangereux de tous mes péchés scandinaves, c’est le H&M bien sûr! Encore une fois je pourrais blâmer la situation centrale du bureau qui me met à proximité de 4 H&M, mais il n’en tient qu’à moi de faire des détours et de les éviter. Ce qui m’a frappée le plus ici, c’est à quel point H&M est beaucoup plus populaire en Europe qu’à Montréal. J’ai souvent remarqué des filles qui portaient des vêtements que j’avais aussi. Je crois que c’est parce que les vêtements sont abordables comparativement à d’autres boutiques britanniques, à Montréal il y a beaucoup plus de boutiques dans les mêmes prix, comme Dynamite, SmartSet ou Simons par exemple.
Jamie's Italian en bonne compagnie
J’ai de nombreux amis français que j’ai rencontrés un peu partout sur la planète au cours des années et je dois avouer que d’habiter en Angleterre nous rapproche franchement. Vivement l’Eurostar. J’ai donc eu droit de m’incruster dans le week-end d’amoureux de ma copine V que j’ai connue à Montréal alors qu’elle était en échange étudiant à l’UdeM. Je n’avais jamais rencontré son copain et cela faisais quelques fois que l’on se manquait à Paris, nous avons donc saisi notre chance de se revoir après plus d’un an.
Comme elle m’avait suggéré une sortie au restaurant, moi j’en ai profité pour lui proposer Jamie's Italian, le restaurant de Jamie Oliver qui me tardait tant de découvrir. Ce qui m’avait échappé par contre, c’est que le dimanche où nous devions nous rencontrer était en fait la fête des Mères (ben oui, en avril chez les Brits, encore quelque chose que je pourrais qualifier de pareil pas pareil!). Nous sommes donc arrivés à l’ouverture pour éviter la cohue, pour constater qu’il y avait loin d’avoir foule, il faut croire que les Brits ne vont pas au resto pour bruncher avec leurs mamans, c’était tant mieux pour nous!
Outre le décor très simple et convivial, mais aux détails léchés du resto, ce sont les prix des plats qui m’ont surprise le plus. C’était vraiment abordable, je dirais dans la moyenne des chaînes de resto. Ces bas prix sont d’autant plus surprenants lorsqu’on voit la qualité du menu et les portions étaient vraiment généreuses. Un petit bémol, et ça s’applique à la plupart des restaurants anglais, il n’y a pas de pain d’inclus avec le repas, il faut le commander en surplus…
Qui dit restaurant italien, dit Vanessa va prendre les penne arrabiata s’il y en a au menu. J’ai dû me contenter de fusilli arrabiata, mais ils étaient vraiment délicieux. J’aurais quand même dû faire attention en mangeant mon plat, car Jamie est un fan incontesté des piments. Vous me voyez venir, n’est-ce pas? Je n’ai pas vu le gros morceau dans mes pâtes et j’ai croqué à pleines dents dedans. Bois de l’eau, respire fort, tourne au rouge, bois de l’eau, respire. Ça prit un bon 10 minutes avant de passer. C’est toujours le risque à prendre quand on mange épicé.
Bref, nous nous sommes bien régalés et j’ai été enchanté de revoir Miss V et de rencontrer son amoureux. Ils planifient d’ailleurs d’aller s’installer au Québec, car ils sont tombés sous le charme de la belle province. Je crois que la prochaine que je vais les revoir ce sera à mon retour à Montréal, dans un avenir lointain.
dimanche 3 avril 2011
C'est parti mon kiki
Voilà, c'est fait, nous avons maintenant franchi le cap des 500 jours avant les Jeux Olympiques de Londres 2012 il y a de cela deux semaines déjà. L'horloge du décompte a été installée à Trafalgar Square bien à la vue de tous, mais elle est quand même munie d'une barrière de sécurité. Cela n'a pas empêché certains participants de la manifestation de la semaine dernière de la bombarder de peinture. Voici le résultat:
Quelques jours plus tard, on peut constater que l'équipe de nettoyage est passée et que l'horloge reluit. Je ne pouvais pas m'empêcher de faire un beau Raymond avec le décompte en souvenir de Pékin et de tous mes anciens collègues.
Pour ceux qui comprennent pas la notion du Raymond, c'est bien simple. Raymond Beaudoin était un personnage des Bleu pourdre. Reporter bedonnant à la barbichette bien collée, Raymond finissait toujours ses «entrevues» en prenant une photo à bout de bras avec un polaroid. La technique est restée. C'est une collègue en Chine qui nous a initiés au Raymond, mais surtout à l'utilisation de cette appellation. Voici un petit souvenir de Raymond Beaudoin, regardez la technique!!!
Quelques jours plus tard, on peut constater que l'équipe de nettoyage est passée et que l'horloge reluit. Je ne pouvais pas m'empêcher de faire un beau Raymond avec le décompte en souvenir de Pékin et de tous mes anciens collègues.
Pour ceux qui comprennent pas la notion du Raymond, c'est bien simple. Raymond Beaudoin était un personnage des Bleu pourdre. Reporter bedonnant à la barbichette bien collée, Raymond finissait toujours ses «entrevues» en prenant une photo à bout de bras avec un polaroid. La technique est restée. C'est une collègue en Chine qui nous a initiés au Raymond, mais surtout à l'utilisation de cette appellation. Voici un petit souvenir de Raymond Beaudoin, regardez la technique!!!
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