Je vous avais promis une chose dans mon billet Paddington, Pad-ding-ton Brown datant d'octobre 2010: aller à la rencontre de la statue du célèbre ours. Eh bien, j'ai finalement réussi, premièrement à trouver la statue et deuxièmement à me faire prendre en photo sans avoir un inconnu qui prend son socle pour un siège en attendant son train! Voici ce que ça donne:
Beaucoup plus petit que je pensais, mais oh toujours combien sympathique ce Paddington Brown!
Un visa Youth Mobility de deux ans, un billet aller-simple vers Londres et une nouvelle paire de lunettes, il n'en faut pas plus! Suivez mes aventures chez nos cousins anglais et dans les autres contrées d'Europe où les bas tarifs des compagnies aériennes me mèneront.
dimanche 19 février 2012
mercredi 15 février 2012
¡Olé!
Non non, malheureusement pour moi je ne suis pas allée en Espagne dernièrement. Du moins, pas en quittant Londres. Dimanche dernier, Miss ATO et moi sommes allées avoir un spectacle de flamenco au Sadler's Wells Theatre dans le cadre de leur festival du flamenco. Le Sadler's Wells est une salle de spectacle dédiée à la danse et en février, on offrait deux semaines de programmation où le flamenco était à l'honneur.
Question d'avoir un aperçu d'à peu près tout, nous avons choisi d'aller voir le gala de flamenco qui mettait en vedettes trois danseuses: Carmen Cortés, Rafaela Carrasco et Olga Pericet. La première est une grande danseuse dont la réputation n'est plus à faire (quand on s'y connaît dans le domaine, bien sûr), tandis que les deux autres sont les nouvelles stars de la jeune génération.
Je dis trois danseuses, mais en flamenco, la danseuse ne vient jamais seule. Il y a toute une équipe avec elle de danseurs accompagnateurs (masculins dans ce cas), de musiciens et de chanteurs qui se lamentent tellement bien qu'on ne comprend pas tous les mots de la chanson.
J'ai toujours aimé les robes de flamenco, peut-être parce qu'elles font un peu princesses avec tout ce froufrou. Mais bon, en plus de l'esthétisme, la robe fait partie intégrante de la danse. Il beaucoup de jeu de pied pour faire tourner la traîne ou la remonter pour voir les pas de danse. Moi je vous garantis qu'avec une telle robe, la seule chose que je pourrais faire c'est m'enfarger dedans et tomber en pleine face. La gestion de la robe en flamenco, c'est un art à part entier.
J'avais déjà assisté à des spectacles de flamenco lors de mes passages à Barcelone, mais jamais de ce calibre. Si Carmen Cortés était la plus expérimentée du groupe, elle n'a pas été ma préférée, car il n'y pas que l'expérience dans la vie. J'ai vraiment eu un coup de foudre pour Rafaela Carrasco. Lors de son premier numéro, elle a fait une chorégraphie totalement sans frapper des pieds. On l'entendait glisser les pieds seulement, question de mettre l'emphase sur les mouvements du haut du corps. Tout à fait sublime.
J'ai aussi apprécié chez elle le modernisme dans ces numéros, si elle a revêtu un costume traditionnel pour le premier numéro (voir photo ci-dessus), le deuxième était très contemporain (photo ci-dessous). Bon, on remplace les froufrous par les franges, question de garder l'élément de mouvement dans le costume. Fait à noter pour ce numéro, le musicien qui l'accompagne est violoncelliste, ce qui fait aussi très changement de la guitare traditionnelle.
Malgré que nous étions en plein coeur de Londres, disons que ce dimanche soir au Sadler's Wells on se sentait plutôt en Espagne. Non seulement à cause de la thématique du spectacle, mais aussi parce qu'il faisait très chaud dans la salle, ce qui était assez désagréable. Une chance que le spectacle ne durait qu'une heure et demie et qu'il n'y avait pas d'entracte, je ne suis pas certaine que j'aurais pu endurer une telle chaleur plus longtemps au balcon. Comme on dit, la chaleur monte! Je dois avouer que la foule était aussi peuplée de beaucoup d'Espagnols, on entendait très peu parler anglais avant le début du spectacle. Et afin d'être totalement immergées de culture espagnole, Miss ATO et moi avons découvert qu'à la fin d'un spectacle, nous seulement on applaudit avec les mains, mais aussi en tapant des pieds. Et quand on n'est pas habituée, ça surprend, parce qu'on dirait un train qui passe sous nos pieds!
Pour vous donner un bref aperçu du spectacle, voici la vidéo promotionnelle qui était offerte sur le site du Sadler's Wells, mais qui malheureusement ne montre pas les meilleurs moments, mais quand même!
Question d'avoir un aperçu d'à peu près tout, nous avons choisi d'aller voir le gala de flamenco qui mettait en vedettes trois danseuses: Carmen Cortés, Rafaela Carrasco et Olga Pericet. La première est une grande danseuse dont la réputation n'est plus à faire (quand on s'y connaît dans le domaine, bien sûr), tandis que les deux autres sont les nouvelles stars de la jeune génération.
Je dis trois danseuses, mais en flamenco, la danseuse ne vient jamais seule. Il y a toute une équipe avec elle de danseurs accompagnateurs (masculins dans ce cas), de musiciens et de chanteurs qui se lamentent tellement bien qu'on ne comprend pas tous les mots de la chanson.
J'ai toujours aimé les robes de flamenco, peut-être parce qu'elles font un peu princesses avec tout ce froufrou. Mais bon, en plus de l'esthétisme, la robe fait partie intégrante de la danse. Il beaucoup de jeu de pied pour faire tourner la traîne ou la remonter pour voir les pas de danse. Moi je vous garantis qu'avec une telle robe, la seule chose que je pourrais faire c'est m'enfarger dedans et tomber en pleine face. La gestion de la robe en flamenco, c'est un art à part entier.
Rafaela Carrasco |
J'ai aussi apprécié chez elle le modernisme dans ces numéros, si elle a revêtu un costume traditionnel pour le premier numéro (voir photo ci-dessus), le deuxième était très contemporain (photo ci-dessous). Bon, on remplace les froufrous par les franges, question de garder l'élément de mouvement dans le costume. Fait à noter pour ce numéro, le musicien qui l'accompagne est violoncelliste, ce qui fait aussi très changement de la guitare traditionnelle.
Rafaela Carrasco |
Pour vous donner un bref aperçu du spectacle, voici la vidéo promotionnelle qui était offerte sur le site du Sadler's Wells, mais qui malheureusement ne montre pas les meilleurs moments, mais quand même!
lundi 13 février 2012
L'achat du siècle (enfin presque!)
Voilà, après un an de tergiversations, j'ai finalement osé m'acheter des bottes de pluie. Oh et pas n'importe lesquelles à part de cela! Je ne suis pas très accro aux marques, mais cette fois j'ai fait exception en achetant des bottes Hunter, LA marque de bottes de pluie. Elle a d'ailleurs reçu le sceau officiel du Duc d'Édimbourg et de Sa Majesté la reine, rien de moins. Je dis que je n'achète pas de marque, mais quand il vient le temps d'investir dans un article qui va me durer longtemps, je n'hésite pas!
Mais qui a dit que les bottes de pluie c'était juste pour les jours de pluie? Certainement pas moi, car au cours de ces dernières semaines plus froides, oh combien j'ai adoré mettre mes bottes dans le froid et la neige, la preuve:
L'ajout d'une petite paire de bas de laine ou dans le cas ci-dessus de jambières, c'est parfait pour les hivers londoniens. Reste à voir l'an prochain si je vais pouvoir les porter passer novembre à Montréal!
C'est l'amour fou avec mes bottes, je suis bien contente de les avoir prises mauves, ou plutôt aubergine comme c'est écrit sur la boîte. J'avais aussi hésité avec les bleus marine, mais ils n'en avaient plus au magasin, snooze you loose, comme diraient les Anglais. Les autres couleurs étaient un peu moins passe-partout, noir ça faisait trop botte de ferme ou botte de pêche. Malgré que je suis sûre que je pourrais être très chic en mauve à la ferme ou à la pêche, même si je n'ai pas vraiment l'occasion d'aller à aucun de ces endroits... En attendant ça m'a permis d'explorer Regent's Park dans la neige pendant mon heure de lunch! Cela donne ceci.
Mais qui a dit que les bottes de pluie c'était juste pour les jours de pluie? Certainement pas moi, car au cours de ces dernières semaines plus froides, oh combien j'ai adoré mettre mes bottes dans le froid et la neige, la preuve:
L'ajout d'une petite paire de bas de laine ou dans le cas ci-dessus de jambières, c'est parfait pour les hivers londoniens. Reste à voir l'an prochain si je vais pouvoir les porter passer novembre à Montréal!
C'est l'amour fou avec mes bottes, je suis bien contente de les avoir prises mauves, ou plutôt aubergine comme c'est écrit sur la boîte. J'avais aussi hésité avec les bleus marine, mais ils n'en avaient plus au magasin, snooze you loose, comme diraient les Anglais. Les autres couleurs étaient un peu moins passe-partout, noir ça faisait trop botte de ferme ou botte de pêche. Malgré que je suis sûre que je pourrais être très chic en mauve à la ferme ou à la pêche, même si je n'ai pas vraiment l'occasion d'aller à aucun de ces endroits... En attendant ça m'a permis d'explorer Regent's Park dans la neige pendant mon heure de lunch! Cela donne ceci.
jeudi 9 février 2012
L'hiver après le printemps?
Depuis novembre, c'est comme si le temps c'était arrêté à Londres.
Tous les jours la même chose, la température oscille entre 8°C et 12°C, c'est humide, parfois il pleut, parfois c'est nuageux et généralement vers 14h de temps en temps le soleil nous offre une timide présence.
Tous les jours la même chose, la température oscille entre 8°C et 12°C, c'est humide, parfois il pleut, parfois c'est nuageux et généralement vers 14h de temps en temps le soleil nous offre une timide présence.
Novembre passe, arrive décembre et c'est la même histoire, mon premier Noël sans neige. Janvier 2012, nouvelle année, mais encore là c'est le beau fixe. Les fleurs ont même commencé à faire leur apparition dans les arbustes. Une balade sur le bord de la Tamise près de Hammersmith nous offre ces boutons, bourgeons et autres pétales. Déjà le printemps?
Et puis, février arriva. Une vague de froid provenant de la Sibérie, qui a fait des dizaines de morts en Europe de l'Est frappe notre petite île. L'hiver est enfin arrivé, il a même neigé. J'ai attrapé des flocons avec ma langue et fait une bataille de boules de neige. Quelle bonne idée d'être resté à la maison ce soir-là!
Depuis, il fait -1°C le jour et -5°C la nuit. C'est là qu'on se rend compte à quel point les maisons sont mal isolées. On gèle. Enfin, les autres gèlent, moi je suis bien habillée. Mais j'ai quand même un peu de pitié en voyant les canards, cygnes, poules d'eau, hérons et autres oiseaux que je croise chaque matin en allant au travail. Le lac est gelé, ils ne sont pas habitués, ils se battent pour faire trempette là où le courant est plus fort. Je n'avais jamais vu les hérons se mêler aux pigeons pour attraper quelques bouchées de pain. Les oiseaux ne semblent pas plus apprécier cette vague de froid que mes collègues anglais.
La une du journal ce matin annonçait -15°C pour le week-end, habillez-vous bien les enfants!
Depuis, il fait -1°C le jour et -5°C la nuit. C'est là qu'on se rend compte à quel point les maisons sont mal isolées. On gèle. Enfin, les autres gèlent, moi je suis bien habillée. Mais j'ai quand même un peu de pitié en voyant les canards, cygnes, poules d'eau, hérons et autres oiseaux que je croise chaque matin en allant au travail. Le lac est gelé, ils ne sont pas habitués, ils se battent pour faire trempette là où le courant est plus fort. Je n'avais jamais vu les hérons se mêler aux pigeons pour attraper quelques bouchées de pain. Les oiseaux ne semblent pas plus apprécier cette vague de froid que mes collègues anglais.
La une du journal ce matin annonçait -15°C pour le week-end, habillez-vous bien les enfants!
mercredi 8 février 2012
La magie du Cirque du Soleil
Certains me diront que j'ai deux ans de retard, d'autres plus de vingt. Donc pour la première fois de ma vie, j'ai vu un spectacle du Cirque du Soleil, oui ici à Londres. Pour une deuxième année consécutive, Totem était à l'affiche au Royal Albert Hall. J'aurais bien voulu y aller l'an dernier, mais disons que ma situation financière laissait à désirer à l'époque. Lorsque j'ai vu que le spectacle revenait à Londres, je n'ai pas hésité une seconde avant d'acheter mes billets. Ces derniers ont beau être chers, je peux maintenant dire que ça vaut la peine et qu'on en a pour notre argent!
Malheureusement, les photos étaient interdites et la consigne appliquée à la lettre. Je n'ai donc aucune image à vous montrer pour soutenir toutes mes belles paroles mis à part cette vidéo promotionnelle du Cirque du Soleil.
Il y a quelques semaines, j'ai aussi assisté aux épreuves de gymnastique London Prepares, et j'en parle ici. Si certaines disciplines de gymnastique se retrouvent dans les arts du cirque, maintenant je peux affirmer qu'après cette soirée, c'est comme comparer des pommes avec des oranges. Les artistes sont de vrais athlètes, leurs corps sont sculptés à la perfection, mais on voit bien dans les numéros que la place est à la créativité et au dépassement de soi, si ce n'est pas au dépassement des lois de la physique.
Le Cirque du Soleil ne réinvente pas la roue, il l'améliore, repousse ces limites, l'habille, il lui offre de l'originalité. Il nous offre une combinaison de numéros provenant des quatre coins du monde, qui sont tous hors de l'ordinaire. Tous les numéros m'ont laissée bouche bée, à un point tel qu'il fallait que je pense à fermer ma bouche puisqu'elle commençait sérieusement à manquer de salive.
Un numéro m'a plus beaucoup plus que les autres, je dois l'avouer. J'avais beaucoup entendu parler de ce numéro dans la presse et j'avais une certaine attente envers ce jeune duo de trapézistes québécois. Ce numéro est à couper le souffle. Ce n'est pas pour rien qu'il avait été présenté en primeur en conférence de presse pour le lancement du spectacle en 2010 à Montréal. Je vous suggère de lire l'article de Marie-Christine Blais sur la création de ce fabuleux numéro.
Photo: Alain Roberge, La Presse
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Oubliez la tente bleue et jaune que l'on voit au Vieux-Port, ici le spectacle se déroule au Royal Albert Hall, la salle de concert mythique de Londres, c'est faire d'une pierre deux coups. Un spectacle sublime dans une magnifique salle. Si j'ai un conseil par contre à vous donner pour n'importe quel spectacle au RAH, ne choisissez pas des sièges en bout de rangée si vous avez des billets au balcon (circle), une rampe d'escalier vous obstruera la vue à un point ou un autre du spectacle.
Totem sera à l'affiche à Londres jusqu'au 16 février 2012, il repart ensuite en tournée. Si jamais il s'arrête près de chez vous, je vous recommande fortement d'acheter des billets.
Totem sera à l'affiche à Londres jusqu'au 16 février 2012, il repart ensuite en tournée. Si jamais il s'arrête près de chez vous, je vous recommande fortement d'acheter des billets.
dimanche 5 février 2012
Miam, des Mini Wheats... ah tiens c'est des Mini Max
Bon, je reparle encore une fois de comfort food, comme j'ai déjà fait ici et ici et peut-être ici aussi. Comme dans tous les domaines, il y a des multinationales qui réussissent à s'établir un peu partout dans le monde. D'un Monoprix à un IGA à un Tesco, on peut souvent trouver les mêmes genres de produits comme le riz Uncle Ben's, le ketchup Heinz, les Corn Flakes de Kellogs, le jus de canneberge Ocean Spray et j'en passe. Mais ce qui peut être déroutant, c'est quand on reconnaît des produits et des logos, mais que le nom de la marque est différent, comme les chips Lays par exemple, en Grande-Bretagne, ce sont des Walkers.
Même en Chine, c'était des Lays, la preuve:
Bon, j'avoue que les saveurs peuvent différer d'une pays à l'autre, mais ce n'est pas là que je veux en venir. (En passant, c'était très bon les chips aux concombres malgré ce que d'autres personnes pourrait dire!)
Il y a aussi les Frosted Flakes qui deviennent des Frosties, tout en gardant l'effigie de Tony le tigre.
Je ne le cache à personne, je suis une mangeuse de céréales, toutes sortes de céréales, les santé, les un peu moins santé et les pas du tout santé (longue vie aux Froot Loops!). C'est quelque chose que je retiens de ma mère. Je me souviens que pendant mon adolescence il y a eu une phase Mini Wheats à la maison, mais je n'ai pas tenu trop longtemps, car je trouvais les bouchées trop grosses. Qu'à cela ne tienne, Kellog's a réglé mon problème avec les Mini Wheat P'tites bouchées. La joie, mais ce fût bref, car en arrivant à Londres, je n'ai pas su trouver des Mini Wheat, petites ou grosses bouchées.
Avec le temps, j'ai fait mon deuil et me suis rabattue sur d'autres céréales. Jusqu'à la semaine dernière, où un mirage a fait son apparition à la télé:
Ah tiens, Mini Max, est-ce qu'on t'a déjà dit que tu ressemblais à M. Mini Wheat??
En faisant plus de recherche sur Internet, ces «nouvelles» céréales ont été lancées juste avant Noël. J'ai acheté une boîte ce matin, et je peux maintenant affirmer que ce sont bien des Mini Wheat P'tites bouchées. Découverte très satisfaisante côté comfort food, la boîte risque de ne pas durer très longtemps. Mais comme ma maman dit si bien: «Quand y'en aura plus, y'en aura d'autre»!
Même en Chine, c'était des Lays, la preuve:
Bon, j'avoue que les saveurs peuvent différer d'une pays à l'autre, mais ce n'est pas là que je veux en venir. (En passant, c'était très bon les chips aux concombres malgré ce que d'autres personnes pourrait dire!)
Il y a aussi les Frosted Flakes qui deviennent des Frosties, tout en gardant l'effigie de Tony le tigre.
Je ne le cache à personne, je suis une mangeuse de céréales, toutes sortes de céréales, les santé, les un peu moins santé et les pas du tout santé (longue vie aux Froot Loops!). C'est quelque chose que je retiens de ma mère. Je me souviens que pendant mon adolescence il y a eu une phase Mini Wheats à la maison, mais je n'ai pas tenu trop longtemps, car je trouvais les bouchées trop grosses. Qu'à cela ne tienne, Kellog's a réglé mon problème avec les Mini Wheat P'tites bouchées. La joie, mais ce fût bref, car en arrivant à Londres, je n'ai pas su trouver des Mini Wheat, petites ou grosses bouchées.
Avec le temps, j'ai fait mon deuil et me suis rabattue sur d'autres céréales. Jusqu'à la semaine dernière, où un mirage a fait son apparition à la télé:
Ah tiens, Mini Max, est-ce qu'on t'a déjà dit que tu ressemblais à M. Mini Wheat??
En faisant plus de recherche sur Internet, ces «nouvelles» céréales ont été lancées juste avant Noël. J'ai acheté une boîte ce matin, et je peux maintenant affirmer que ce sont bien des Mini Wheat P'tites bouchées. Découverte très satisfaisante côté comfort food, la boîte risque de ne pas durer très longtemps. Mais comme ma maman dit si bien: «Quand y'en aura plus, y'en aura d'autre»!
Bref.
L'Internet, c'est parfois magique. Facebook, ça nous offre parfois de bonnes suggestions. La télé française, c'est parfois universel. Bref, avec tout ça je veux en venir à Bref. Il s'agit d'une série de clips présentés à Canal + dans le cadre du Grand journal. Pour mon plus grand bonheur et celui des 1 852 090 autres fans sur Facebook, on peut aussi les voir sur le web sur le site de Canal +. J'ai fait cette heureuse découverte grâce à des amis sur Facebook qui affichaient des statuts à propos de la série, oui la magie du réseautage social.
Ces mini-capsules vidéo sont simplement géniales, si vous ne connaissez pas encore, c'est le temps où jamais de faire du rattrapage, car même s'il y a plus d'une quarantaine d'épisodes, cela ne vous prendre pas plus de 2h pour regardé l'intégralité de la série et enfin être à jour. D'ailleurs si vous voulez rester à jour, je vous recommande de vous inscrire à la page Facebook de Bref, comme ça dès qu'un épisode est disponible, il apparaît dans votre fil d'actualité et mets quelques minutes de pur bonheur dans votre journée!
Si la série peut toucher plus particulièrement les 25 à 35 ans, je crois que tout le monde peut s'y retrouver. La majorité des sujets touchés sont assez universels.
Il y a des situations un peu monsieur-madame tout le monde, car qui n'a jamais sacré en montant un meuble IKEA:
Il y a les situations avec des idées plus poussées, mais poétiques à la fois:
Je ne crois que cela soit nécessaire de mettre plus d'exemples, à vous de juger par vous-même. Je vous suggère de commencer par les premiers épisodes, car aussi anodines que semblent ces capsules, il ne faudrait pas perdre le fil de l'histoire!
Je ne crois que cela soit nécessaire de mettre plus d'exemples, à vous de juger par vous-même. Je vous suggère de commencer par les premiers épisodes, car aussi anodines que semblent ces capsules, il ne faudrait pas perdre le fil de l'histoire!
Shakespeare et moi
Voilà, c'est fait, une chose de moins à cocher sur ma liste (invisible, faudrait peut-être que je la mette sur papier) des choses à faire à Londres avant de partir, je suis allée voir une pièce de Shakespeare. Richard II pour être exacte. Malheureusement, ce n'était pas présenté au fameux Shakespeare's Globe sur la rive sud de Londres, mais plutôt au Donmar Wharehouse à Covent Garden, une très belle découverte. Ce théâtre est très intime, ce n'est pas peu dire même si j'étais dans la dernière rangée au balcon, je voyais très bien les acteurs postillonner (d'où la raison maintenant pourquoi le premier rang ne m'intéresse pas!).
Bref, j'ai beau être parfaitement bilingue, j'avais l'impression que l'anglais shakespearien était une langue en soit. J'avais donc décidé de lire le résumé de la pièce sur Wikipédia. Finalement, ce fut une très bonne idée, mais pas pour les raisons que je pensais. La pièce a beau être en vieil anglais, là n'est pas toute la complexité de la pièce. J'étais bien contente d'avoir lu le résumé, car cela m'a permis d'avoir une meilleure compréhension des liens entre les personnages. Plus qu'un drame historique, il s'agit presque d'une saga familiale. On se perd facilement dans l'arbre généalogique de Richard II entre les oncles, les cousins, les neveux, la femme de l'un et celle de l'autre. La pièce comprend de nombreux rôles secondaires, donc certains acteurs campent plusieurs rôles se qui peut ne pas aider à démêler les personnages. M'enfin, j'ai compris l'essentiel, c'est ça l'important!
Mis à part la complexité de la pièce, j'ai été bien contente d'avoir pu assister à cette pièce de théâtre grâce à ma coloc U. Le décor et les costumes étaient magnifiques, sans être trop fastes. J'ai aussi aimé la diversité des personnages, la troupe était multiculturelle et multi-age. Le rôle de la reine était tenu par une actrice noire, d'autres rôles, qu'on aurait pu attribuer à de jeunes acteurs, ont été accordé à des acteurs plus âgés puisque l'âge de ces personnages secondaires n'a pas vraiment d'influence. J'ai vraiment aimé cet élément apporté par la troupe, cela prouve que l'on peut instaurer un peu de modernité dans une pièce datant du XVIe siècle.
Je vous recommanderais bien d'aller voir la pièce si vous êtes dans les parages, mais j'ai trop tardé à écrire ce billet, et la dernière représentation était hier! Qu'à cela ne tienne si vous voulez voir des adaptations des pièces de Shakespeare venant des quatre coins de la planète, je vous recommande de jeter un coup d'oeil à l'événement Globe to Globe qui se tiendra au Shakespeare's Globle à partir du 21 avril dans le cadre du London 2012 Festival. Au cours des six semaines que dure l'événement, on présentera pas moins de 37 pièces en 37 langues différentes issues de pays participant aux Jeux Olympiques.
Les billets sont déjà en vente, si cela vous intéresse. Malheureusement pour moi (mais pas tant que ça dans le fond), je serai à Lisbonne au Portugal lorsque les représentations de Much ado about nothing (Beaucoup de bruit pour rien) en français auront lieu au cours du premier week-end de juin. Qu'à cela ne tienne, j'ai déjà un autre rendez-vous avec le théâtre à la fin février, je vais voir All New People mettant en vedette Zach Braff, qui est aussi l'auteur de la pièce. Oui oui, le même Zach Braff qui campe JD dans la série américaine Scrubs.
Bref, j'ai beau être parfaitement bilingue, j'avais l'impression que l'anglais shakespearien était une langue en soit. J'avais donc décidé de lire le résumé de la pièce sur Wikipédia. Finalement, ce fut une très bonne idée, mais pas pour les raisons que je pensais. La pièce a beau être en vieil anglais, là n'est pas toute la complexité de la pièce. J'étais bien contente d'avoir lu le résumé, car cela m'a permis d'avoir une meilleure compréhension des liens entre les personnages. Plus qu'un drame historique, il s'agit presque d'une saga familiale. On se perd facilement dans l'arbre généalogique de Richard II entre les oncles, les cousins, les neveux, la femme de l'un et celle de l'autre. La pièce comprend de nombreux rôles secondaires, donc certains acteurs campent plusieurs rôles se qui peut ne pas aider à démêler les personnages. M'enfin, j'ai compris l'essentiel, c'est ça l'important!
Mis à part la complexité de la pièce, j'ai été bien contente d'avoir pu assister à cette pièce de théâtre grâce à ma coloc U. Le décor et les costumes étaient magnifiques, sans être trop fastes. J'ai aussi aimé la diversité des personnages, la troupe était multiculturelle et multi-age. Le rôle de la reine était tenu par une actrice noire, d'autres rôles, qu'on aurait pu attribuer à de jeunes acteurs, ont été accordé à des acteurs plus âgés puisque l'âge de ces personnages secondaires n'a pas vraiment d'influence. J'ai vraiment aimé cet élément apporté par la troupe, cela prouve que l'on peut instaurer un peu de modernité dans une pièce datant du XVIe siècle.
Je vous recommanderais bien d'aller voir la pièce si vous êtes dans les parages, mais j'ai trop tardé à écrire ce billet, et la dernière représentation était hier! Qu'à cela ne tienne si vous voulez voir des adaptations des pièces de Shakespeare venant des quatre coins de la planète, je vous recommande de jeter un coup d'oeil à l'événement Globe to Globe qui se tiendra au Shakespeare's Globle à partir du 21 avril dans le cadre du London 2012 Festival. Au cours des six semaines que dure l'événement, on présentera pas moins de 37 pièces en 37 langues différentes issues de pays participant aux Jeux Olympiques.
Les billets sont déjà en vente, si cela vous intéresse. Malheureusement pour moi (mais pas tant que ça dans le fond), je serai à Lisbonne au Portugal lorsque les représentations de Much ado about nothing (Beaucoup de bruit pour rien) en français auront lieu au cours du premier week-end de juin. Qu'à cela ne tienne, j'ai déjà un autre rendez-vous avec le théâtre à la fin février, je vais voir All New People mettant en vedette Zach Braff, qui est aussi l'auteur de la pièce. Oui oui, le même Zach Braff qui campe JD dans la série américaine Scrubs.
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